Personnaliser les préférences en matière de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctionnalités. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.

Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site. ... 

Toujours actif

Les cookies nécessaires sont cruciaux pour les fonctions de base du site Web et celui-ci ne fonctionnera pas comme prévu sans eux. Ces cookies ne stockent aucune donnée personnellement identifiable.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies fonctionnels permettent d'exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur des plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source de trafic, etc.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui permet de fournir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de publicité sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités personnalisées basées sur les pages visitées précédemment et analyser l'efficacité de la campagne publicitaire.

Aucun cookie à afficher.

Droit de l'urbanismeDroit des collectivités

Illégalité d’une autorisation d’urbanisme – Responsabilité de l’auteur de l’autorisation d’urbanisme annulée si le projet est réalisé

Le maire d’une commune avait délivré un permis de construire, qui devait être contesté par des voisins. Définitivement annulé, ce permis de construire, qui demeurait toutefois exécutoire pendant le temps de l’instance, avait été intégralement exécuté par ses bénéficiaires. Le projet autorisé par le permis annulé existait donc bel et bien.

Les voisins recherchaient la responsabilité de la commune pour faute afin d’obtenir l’indemnisation du préjudice subi en raison de cette construction.

La Cour administrative d’appel de Lyon juge que :

les tiers à un permis de construire illégal peuvent rechercher la responsabilité de la personne publique au nom de laquelle a été délivré le permis, si le projet de construction est réalisé. Ils ont droit, sous réserve du cas dans lequel le permis a été régularisé, à obtenir réparation de tous les préjudices qui trouvent directement leur cause dans les illégalités entachant la décision. A cet égard, la perte de valeur vénale des biens des demandeurs constitue un préjudice actuel susceptible d’être indemnisé, sans qu’ait d’incidence la circonstance qu’ils ne feraient pas état d’un projet de vente

Après avoir constaté que le préjudice des requérants résultait directement des illégalités retenues par le juge administratif pour annuler l’autorisation d’urbanisme, la cour condamne la commune à indemniser les voisins en raison de l’illégalité fautive dont elle s’est rendue auteure (à hauteur de 118 000 euros).

CAA de LYON, 5ème chambre, 25/08/2020, 19LY00736

Réseaux sociaux

Simon Guirriec

Avocat, intervient en droit de l'urbanisme commercial et dues diligences